/ 273
28. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Il semble, dirent-ils, que les Romains n'aient ni femme, ni enfants, et qu'ainsi ils aient été contraints de s'aller divertir hors de chez eux; voulant montrer par là qu'il n'y a point de plaisir plus doux à un homme sage et réglé, que celui qu'il reçoit de la société d'une honnête femme, et de celle de ses enfants. […] C'est aux Justes qui ont le cœur droit, qu'il appartient de louer Dieu ; c'est à dire, à ceux qui dressent leurs cœurs par la règle de la vérité ; Car pour les impies il ne leur appartient que d'être malheureux : Malheur à ceux, dit le Prophète Isaïe, qui disent que ce qui est doux, est amer, et que ce qui est amer, est doux.

29. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces, moins séduisantes, moins capables d’échauffer un cœur sensible, que celles d’un amour criminel à qui l’horreur du vice sert au moins de contrepoison ? Mais si l’idée de l’innocence embellit quelques instants le sentiment qu’elle accompagne, bientôt les circonstances l’effacent de la mémoire, tandis que l’impression d’une passion si douce reste gravée au fond du cœur. [...] […] « Les Anglaises sont douces et timides.

/ 273