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558. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28

LA matiere que je traite aujourd’hui, Mademoiselle, ne doit point effrayer votre Jurisconsulte, elle est parfaitement de son ressort : il se donne pour l’organe & l’Interpréte de la Loi, & c’est touchant cet objet, qui lui est si familier, que j’ose lui prêter le collet. […] Je ne vois point où l’on pourroit trouver un abri aux Acteurs de la Comédie Françoise, toutes les conditions de la loi se réunissent sur eux, comme sur les Histrions des Boulevards ou du Quai de la Ferraille : la premiere, est qu’ils se donnent pareillement en spectacle.

559. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200

On ne peut donc point sans pécher les entendre, et leur donner de quoi subsister, puisqu’on ne peut le faire sans les attacher à leur profession. […]  » Et l’Eglise n’admettait personne au Baptème, comme elle fait encore aujourd’hui, qu’après avoir exigé cette promesse, que l’on renoncerait aux pompes du Diable, qui était le nom qu’on donnait aux spectacles, selon Tertullien.« Hæc est pompa diaboli, adversus quam in signaculo fidei juramus.

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