LA matiere que je traite aujourd’hui, Mademoiselle, ne doit point effrayer votre Jurisconsulte, elle est parfaitement de son ressort : il se donne pour l’organe & l’Interpréte de la Loi, & c’est touchant cet objet, qui lui est si familier, que j’ose lui prêter le collet. […] Je ne vois point où l’on pourroit trouver un abri aux Acteurs de la Comédie Françoise, toutes les conditions de la loi se réunissent sur eux, comme sur les Histrions des Boulevards ou du Quai de la Ferraille : la premiere, est qu’ils se donnent pareillement en spectacle.
On ne peut donc point sans pécher les entendre, et leur donner de quoi subsister, puisqu’on ne peut le faire sans les attacher à leur profession. […] » Et l’Eglise n’admettait personne au Baptème, comme elle fait encore aujourd’hui, qu’après avoir exigé cette promesse, que l’on renoncerait aux pompes du Diable, qui était le nom qu’on donnait aux spectacles, selon Tertullien.« Hæc est pompa diaboli, adversus quam in signaculo fidei juramus.