Elle ajouta à ce pathétique discours un coup de théatre, elle tomba évanouie. Ses sanglots, qui avoient souvent, mais de bonne grace, entrecoupé son discours, se trancherent ici tout-à-fait ; sa voix, étouffée dans ses soupirs, suffoquée dans ses larmes, donna place à celle de la Reine, qui en fur touchée, la releva doucement, lui donna sa main à baiser, lui accorda sa protection, la fit écrire sur le livre de vie, c’est-à-dire sur la liste des pauvres filles qu’on devoit marier.
.° On fait tenir au Moine son amant les discours les plus impies & les plus extravagans, on lui fait faire des sermens exécrables, ce qui non-seulement est scandaleux contre la religion & les mœurs, mais contre la vrai-semblante. […] Le long discours de ce Moine apostat est l’ouvrage de l’enfer.