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261. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Ses propres pièces n’étaient pas moins dignes de censures, la fondation même d’un théâtre dans sa maison, les pensions des Auteurs et des Acteurs, sa protection déclarée, étaient du côté des mœurs une hérésie de conduite plus condamnable que le livre le plus séduisant. […] Boisrobert écrivait régulièrement, Corneille répondait ; il représentait avec de grands compliments, qu’« un si petit objet n’était pas digne de l’Académie, qu’un libelle qui ne méritait pas de réponse ne méritait pas de jugement », qu’une si grande complaisance autoriserait la jalousie, qu’on importunerait tous les jours l’Académie, et que dès qu’il paraîtrait quelque chose sur le théâtre, le moindre Poète se croirait en droit de faire un procès à l’Auteur devant son tribunal.

262. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Elle est peu digne de son Auteur. […] Voilà qui est digne d’un grand Prince. […] Je ne doute pas que la sale de l’opéra n’imite enfin celle du théatre de Parme, elle mérite de voir servir tous les élémens à sa décoration, & ses murailles sont dignes du grand Prince qui daigne loger dans son Palais les divinités qui y étalent leur gloire.

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