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258. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Qui peut voir sans pitié traiter d’héroïsme digne des panégyriques de l’Eglise les remords de conscience qu’elle fait semblant d’avoir de son métier de Comédienne, et l’irréligion réelle avec laquelle elle brave les censures de l’Eglise ? […] On assure que la consultation renferme en peu de mots la certitude des principes de l’Auteur du Mémoire, et qu’« elle couronne le zèle d’une Actrice digne des éloges de l’Eglise même. » On ajoute, « elle ne trouve de vraie gloire qu’à répandre dans le sanctuaire de la religion qu’elle professe, celle que la France lui défère ».

259. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

La Reine Catherine de Médicis a la première introduit en France la comédie profane, pendant les dissolutions énormes du règne de son troisième fils, époque bien digne d’un tel établissement. […] Le caractère de la Reine qui l’introduisit, du Prince qui la goûta, du règne où elle se montra, la résistance du Parlement : voilà son berceau, il fut digne de la porter.

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