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41. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

Il étoit devenu sous cet habit une habile danseuse, & une Actrice excellente. […] Les étrangers y sont sans nombre, tous paroissent devenus insensés. […] Tout devient égal au parterre, au théatre, au bal ; la familiarité, les intrigues, la débauche, remettent tout au pair. […] Ce pieux pélerinage est devenu une fête purement profane. […] Il règne une autre sorte de masque très-commun, qui a donné à l’Abbé Coyer l’idée de son Année merveilleuse, dans laquelle les femmes doivent devenir hommes, & les hommes devenir femmes.

42. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Ils traînaient leur misérable existence de ville en ville ; la sœur, victime d’un séducteur, finit sa vie vagabonde dans un hôpital, ouvert aux filles repentantes, et le frère en devint fou de chagrin ! […] bien, mon enfant, deviens-tu plus raisonnable ? […] Je ne prétends point dire que le Panorama dramatique actuel puisse offrir des ressources aux théâtres d’un ordre supérieur ; mais plus tard, quand le goût et les connaissances auront présidé au choix des acteurs, à la réception des ouvrages, à la mise en scène et surtout à la bonne administration, sans laquelle il n’est point d’ensemble, nul doute que ce petit spectacle ne devienne une succursale des grands. […] Et que le théâtre, épuré par les soins d’une équité incorruptible, devienne une école publique, où tous les âges puissent, sans rougir, puiser des leçons de morale, et s’amuser sans blesser la pudeur. […] [NDA] Le prince de Conti, à la faveur duquel Audinot devint directeur de l’Ambigu-Comique.

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