/ 486
322. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Quand ses accords sont rudes, vifs, nerveux, bruyants, ils nous agitent avec force, & peuvent nous inspirer la colère & la fureur, comme le quatrième Acte de Zoroastre : sont-ils sombres, c’est-à-dire sourts, ils nous font sentir la terreur ; lents & déliés, ils nous portent à l’amour : deviennent-ils légers, leur marche est-elle rapide, la joye vient aussi-tôt nous saisir. […] Elle devint bientôt l’idole des hommes. […] J’ai raconté en peu de mots les diverses révolutions qu’essuya un Art qui nous est si cher ; le Lecteur a vu d’un coup d’œil ce qu’il devint en Gréce, en Italie, & chez les Gaulois ; il ne me reste plus, pour achever d’en tracer l’histoire, que de rapporter tout ce qu’on en a dit d’avantageux, & l’estime singulière qu’en avaient conçus les Anciens. […] Le Roi Dagobert aimait tellement la musique, qu’entrant dans l’Abbaye de Romilly pour assister aux Vêpres, il fut si enchanté de la voix d’une Religieuse, qu’il en devint passionnément amoureux.

323. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170

La Comédie a offert une place distinguée à l’Académie Françoise, & l’acceptation de cet illustre corps devient entre les mains de l’Avocat, (p.

/ 486