/ 486
320. (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209

Mais comme les Théâtres font une partie de ces réjouissances publiques, je me vois contraint d’examiner en ce lieu-ci la Comédie, et de rechercher si ce plaisir est aussi permis qu’il est devenu commun.

321. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

C’est une des folies de la scénomanie de s’imaginer que le théâtre enseigne tout, qu’il décide tout, qu’il est tout, que comme les héros y jouent toute sorte de rôles, ils y deviennent orateurs, philosophes, jurisconsultes, savants, gens d’esprit, et ont toutes les qualités des grands hommes qu’ils représentent. […] L’amour devint la passion à la mode, son empire s’établit sur le théâtre, c’est la seule à laquelle on peut se livrer dans un gouvernement monarchique où les passions violentes sont réprimées et où l’on ne s’embarrasse pas de la galanterie, elle nous dédommage , dit Fréron, de cette contrainte et remplit notre cœur . […] Cette vérité est devenue un proverbe : Familiarité engendre mépris. […] Les auteurs sont devenus comédiens.

/ 486