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35. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44

C’est ce qu’il ne nous paroît pas raisonnable de demander. […] Ils se trouvent dans celles qui sont les plus propres à leur porter les coups les plus mortels ; à rouvrir des plaies qui avoient été longtems à se fermer, & on demande froidement s’ils sont coupables !

36. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24

Croyez-vous en vérité, que la subtile contagion d’un mal dangereux demande toujours un objet grossier, ou que la flamme secrète d’un cœur trop disposé à aimer en quelque manière que ce puisse être soit corrigée ou ralentie par l’idée du mariage, que vous lui mettez devant les yeux dans vos héros et vos héroïnes amoureuses ? […] Je dirai de plus, quand il s’agit de remuer le sensible, le licite tourne à dégoût : l’illicite devient un attrait : si l’Eunuque de Térence avait commencé par une demande régulière de sa Pamphile, ou quel que soit le nom de son idole, le spectateur serait-il transporté, comme l’auteur de la comédie le voulait ?

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