A la mort du Roi d’Angleterre il eut la folie de demander audience à la Reine sa veuve, pour lui conseiller fort sérieusement de danser, afin de dissiper son chagrin, conserver sa santé & bien gouverner l’Etat. […] Il convient lui-même que le Duc d’Ormont, autre partisan du Prétendant, quoique Anglican aussi, & même le Ministre Anglican Lesbi, lui disoient qu’il en demandoit trop sur la religion ; il croyoit que la tolérance promise devoit suffire, & qu’on ne devoit pas exiger qu’il changeât lui même de créance. […] On demandoit au pere quel de ses ouvrages il croyoit le meilleur. […] Une Dame de la Cour, grande amatrice, tomba malade, & se voyant à l’extrêmité, abandonnée du Médecin, elle demanda qu’on lui fit venir un violon, qui lui joua un intermede d’Opéra.
Il lui demanda une audience particuliere, pour des affaires très-importantes. […] L’auteur pense que le bien de l’Etat demande qu’on encourage & qu’on perfectionne l’art de siffler, que la Société Royale n’a pas encore traité : il perfectionneroit la musique, les sifflemens feroient de très-harmonieuses consonnances avec les autres parties. […] Buck lui répondit dans les mêmes termes, accepta le défi, & promit de se trouver au temps & au lieu : Je ne demande, dit-il, qu’un théatre libre, & point de quartier. […] Et pour réponse : Moi, Thimothée Buck, qui ai demeuré dans l’enceinte de la Grande-Bretagne pour l’amour de Suson le Page, nie qu’Elisabeth Pirson soit aussi belle qu’elle ; que Suson daigne seulement juger des coups, & je ne demande aucun quartier.