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52. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

La crainte de révolter le cafardisme retient même nos Danses cultivées dans un degré d’imperfection, qui diminue leur utilité. […] On alliera, dans les Danses & dans les Ballets, les grâces avec la modestie, sans néanmoins afficher un purisme ridicule. […] La Danse y paraîtra dans un degré de vraisemblance & de convenance avec les Pièces, qui servira de modèle pour nos Tragédies. […] Quelle préparation ne serait-ce pas pour la Pièce, qu’une Danse qui en dessinerait le sujet ? […] Voila pour la danse spectaculeuse.

53. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145

Ceux qui apprennent la danse, au moins pour les jeunes hommes, et pour les jeunes filles, et qui trouvent mauvais qu’on les condamne, disent que le bal donne souvent occasion à beaucoup de mariages, qui ne se contracteraient jamais autrement, d’où ils voudraient conclure que ces assemblées, non seulement ne sont pas mauvaises et illicites ; mais qu’elles sont même quelques fois utiles. […] O étranges mariages, dont le dessein n’est conçu que dans la recherche de la volupté, et ne peut naître que des sentiments de la chair ; puisque c’est ce qu’on voit et ce qu’on entend dans la danse qui en inspire les pensées !

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