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2. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56

Ensuite le mal que ceux qui y assistent, causent aux autres, en authorisant ces divertissemens dangereux par leur exemple, ce qui fait un peché de scandale, & qui les rend coupables de la perte des autres, & de tous les pechez qu’ils y commettent ; & enfin les circonstances particulieres qui se trouvent en de certaines personnes, qui ne peuvent employer leur tems & leur argent à ces sortes de divertissemens, sans un notable prejudice de leurs affaires, ou de leurs devoirs plus importans. […] Or ces spectacles ausquels vous courez, sont de cette nature, eû égard à vôtre âge, & à vôtre naturel susceptibles des passions les plus dangereuses ; vous commettez donc un peché mortel. […] C’est la seconde demande, Messieurs, à quoy j’ay dessein de satisfaire en ma seconde partie, où j’ay à vous faire voir, que ces spectacles qui sont criminels à l’égard de plusieurs, sont encore dangereux à l’égard de tout le monde. […] Si l’on ne peut dire absolument, que les spectacles dont nous avons parlé, soient criminels, mais seulement par rapport aux personnes & aux circonstances, qui font que bien des gens ne peuvent les frequenter sans peché ; je n’useray pas, Messieurs, de tant de restrictions, pour vous convaincre qu’ils sont du moins dangereux, & à l’égard de toutes sortes de personnes. […] Que si l’on regarde la condition des Grands de la terre comme dangereuse au salut, parce qu’ils sont nez dans l’éclat, que le monde se presente à leurs yeux avec tout ce qu’il a de plus engageant, & qu’il leur faut faire de continuels efforts sur eux-mêmes, pour en détacher leur cœur ; que doit-on croire, ou penser de ceux qui le recherchent au lieu de le fuir ?

3. (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188

L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. 29 Chap.  […] La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. 108 Chap.  […] L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. 109 Chap.  […] Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. 154 Chap. 

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