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55. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « [frontispice] »

Dans lesquelles en expliquant quelles sont les causes du plaisir que donne la Poësie, et quels sont les fondemens de toutes les Regles de cet Art, on fait connoître en même têms le danger qu’il y a dans la lecture des Poëtes.

56. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

L’Ecriture & les Peres lui fournissent toujours ses couleurs les plus vives, & ses traits les plus pathétiques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrétiens qui s’y exposent. […] Qu’il est nécessaire comme un remède contre l’oisiveté de la jeunesse & ses dangers. […] Ramire ; il y ajoute une réfléxion dont la vérité & la simplicité doit frapper ses adversaires : c’est qu’en plaidant pour les Spectacles ils en montrent le danger, leur langage favorise trop les passions pour ne pas trahir leur cause : le Spectacle est pour la jeunesse, ce qu’est un peu d’eau pour un brasier ardent, elle ne suspend d’abord l’activité du feu que pour la rendre bientôt plus vive.

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