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4. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Les Dames ignorent-elles que sans la queue les fleurs ne sauroient tenir dans leurs cheveux, & former leurs bouquets & leur couronnes ? […] La jeune Magistrature respecte trop les Dames pour ne pas suivre leurs traces ; elle aime aussi peu qu’elles l’habit long. […] Les Dames Romaines, & avant elles les femmes Grecques s’en paroient. […] La queue des Dames Romaines ne finissoit pas en pointe comme les nôtres. […] Chacun a sa couleur, comme la robe des Dames.

5. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Apologie des Dames. […] C’est pour la gloire des Dames que je réclame le bon goût de Madame la Dauphine : quel moyen plus sûr de confondre l’orgueil de nos Philosophes du jour qui osent refuser du génie aux Dames ? C’est alors que vous changeriez d’avis, et que vous seriez forcé de reconnaître ce que l’éducation peut ajouter au mérite naturel des Dames. […] D’où vient cette multitude de Dames Italiennes qui se rendent illustres de nos jours ? […] Je ne suis apparemment pas fait pour être aimé des Dames, puisque je remplis dignement du côté de la figure les rôles de feu M. 

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