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21. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Pour un bon ouvrage en vers ou en prose, qui peut compter les vaudevilles, chansons, épigrammes, lettres, ana, conversations, mélanges, bons mots, etc. où sans ordre, sans choix, sans liaison, passant du grave au puérile, du religieux au bouffon, de la raison à la folie, on est entraîné dans un tourbillon de frivolité qui détruit jusqu'au germe de la vertu et de la littérature ? […] Par un faux air de grandeur on se croit en droit et on se fait un mérite d'agir avec les gens librement et sans se gêner, ce qui détruit l'estime et la paix. […] Cette liberté de répandre sur tout le vernis du ridicule, détruit en entier les sentiments d'estime, de respect, de confiance, que nos intérêts et ceux de la société demandent que nous conservions les uns pour les autres.

22. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75

Ce second obstacle à la bonne Comédie ne demande donc pour être détruit, qu’un peu de courage de la part de nos Poëtes comiques. […] Le troisieme obstacle qui s’oppose parmi nous à la perfection de la Comédie, n’est pas si aisé à détruire que les deux premiers, & il est bien plus de conséquence.

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