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158. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

Y-a-t-ïl une folie pareille à celle qui porte les hommes à s’habiller en femmes par un honteux déguisement, à défigurer leurs visages par des masques, qui sont capables de faire peur aux démons ; ou enfin à mettre impudemment son plaisir à chanter les loüanges des vices, avec des vers lâcifs, & avec des postures tout-à-fait ridicules & impertinentes ? […] C’est par ce moïen que les ministres de cet esprit de tenebres trompent & séduisent les hommes. » Voilà ce qui a fait dire à Conradus Clingius, sçavant Theologien & celebre Predicateur de l’Ordre de saint Françoisa, que la danse n’est autre chose qu’un cercle dont le diable est le centre, & les démons la circonference ; & par consequent qu’il arrive rarement, ou plûtôt qu’il n’arrive jamais, qu’on danse sans peché : Chorea mundana est circulus, cujus centrum est diabolus, & circumferentia Angeli ejus circumstantes ; & ideo rarò aut numquam sine peccato fit.

159. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Le dernier avenement du Fils de Dieu est un nouveau Spectacle que Tertulien n’a pas oublié1, il met sous nos yeux la joie des esprits célestes, la gloire des Saints, la rage des Démons, la confusion des réprouvés.

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