/ 426
331. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Je prendrai pourtant la liberté de vous dire, que l’Eglise ne nous défend point de lire les Poètes, qu’elle ne nous commande point de les avoir en horreur.

332. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

La justice humaine & ses tortures ne pourroient rien contre les puissances de l’enfer qui se liguent pour les faire naître, si le malheureux germe n’en étoit étouffé par le Tout-puissant, dont le bras est toujours levé pour défendre ses oingts, jamais sa protection ne fut plus visiblement marquée ; puisse t-elle n’être pas mise à de nouvelles épreuves ! […] Qu’ils soient donc déracinés ces arbres maudits qui ne nous présentent qu’un fruit justement défendu, puisque le meilleur n’en vaut rien : oui, quand nous n’aurons plus à verser des larmes sur un faux Joas, nous n’en serons que plus disposés à nous laisser efficacement attendrir sur une infinité de véritables Lazares en faveur desquels de vils animaux semblent nous reprocher une insensibilité qu’ils n’ont pas : quand, à l’ombre de ces arbres de la science du mal, une Précieuse, un Petit-Maître n’apprendront plus à se corriger d’un ridicule, eux & deux mille avec eux, n’y apprendront plus à commettre tous les vices. […] Vous nous défendez de les nommer, & l’on nous apprend à les commettre. […] Mais nous défendre (p. 29.)

/ 426