Tous les jeunes gens, il est vrai, sont naturellement Comédiens, ils aiment tous les spectacles ; mais il y a une infinité de degrés & de nuances qu’on peut démêler, & qui sont le germe des défauts dont la vie sera souillée, lorsque livré à lui même, il pourra écouter sans obstacle toutes ses inclinations. […] C’est un défaut de religion.
Mais moi qui tiens avec Aristote & Horace que la poësie n’a pour but que le divertissement (sans s’embarrasser des bonnes mœurs), j’avoue qu’il est ici bien moins à estimer que dans la premiere comédie, puisqu’avec toutes ses mauvaises habitudes il a perdu toutes ses-graces, & quitté la meilleure partie de sis agrémens, lorsqu’il a voulu se corriger de ses défauts (les mensonges sont des agrémens & des graces).