Bayle, cet écrivain si fameux par les indécences & les impiétés répandues dans ses ouvrages, & si cher aux libertins par ces endroits, Bayle lui-même se moque de ceux qui disent fort sérieusement que Moliere a plus corrigé de défauts à la cour, lui seul, que tous les Prédicateurs ensemble ; & il assure qu’il ne croit nullement que la comédie soit propre à corriger les crimes & les vices de la galanterie criminelle, de l’envie, de la fourberie, de l’avarice, de la vanité, de la vengeance, de l’ambition, &c.
Si nous en croyons les anciens Pères, nous verrons qu’ils nous concèdent ceux où le plaisir est limité dans les termes de la modestie.