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398. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137

Aussi ne peut-on pas croire qu’il se trouve jamais un homme sage qui n’accorde facilement, du moins qu’être bouffon de profession, ne convient pas à un homme grave, tel qu’est sans doute un disciple de Jésus-Christ.

399. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

On croit que c’est cet Acteur qui s’est conservé dans l’Italie sous le nom d’Arlequin. […] Socrate dit le contraire à la fin du Banquet : mais comme c’est après avoir bu dans une coupe très-profonde, & devant deux Auditeurs qui aiment mieux s’endormir que de le refuter, je crois, malgré l’autorité de Socrate, qu’il est presque impossible que le même homme excelle également dans deux Genres aussi opposés que le Terrible, & le Plaisant. […] Auguste acheva le Théâtre, dont Cesar avoit jetté les fondemens, & l’on croit que Vitruve en fut l’Architecte ; la Dédicace en fut faite sous le nom de Marcellus. […] Bien différens de ces Peuples, qui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru surpasser les Grecs, les Romains n’ont jamais prétendu marcher de pair : & dans tous les Beaux Arts, ils ont regardé les Grecs comme leurs maîtres.

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