Des soldats doivent toujours empêcher que les témoignages de contentement ou de désapprobation ne soient trop vifs2, dans la crainte que le peuple ne s’accoutume à des mouvemens tumultueux3. […] La lutte des préjugés contre les principes a été longue et vive10 ; mais enfin, sans se rendre à la raison, ils ont cédé à la crainte, et les prêtres catholiques ont perdu avec tous les autres privileges, celui de ne pouvoir être exposés sur la scene tels qu’ils sont, vertueux ou fanatiques.
De crainte néanmoins qu’on ne soit pas assez au fait, le Poète est attentif à y mettre les moins clairvoyants : car selon lui, « Les Prêtres de toutes les Religions sont de même acabit. […] Ainsi, quand par une supposition chimérique nos espérances ni nos craintes ne s’étendraient pas au-delà de ce qui frappe les sens ; l’intérêt commun, le bien public, la prudence purement humaine devraient nous porter à ménager le Sacerdoce.