Les signes épandus au monde, Ne veulent plus faire leur ronde, Diviser l’an, ni les saisons : Le deuil leur ôte le courage : Apollon couvert d’un nuage, Pleure de toutes ses maisons.
A se mocquer de leurs adversaires, à les accuser de malignité, de jalousie, de corruption secrette, couverte d’un zele hipocrite : la plaisanterie, style du Théatre, la récrimination, défense ordinaire des criminels, sont de fort petites raisons dont le mensonge seul peut avoir besoin. 2°. […] La modestie du corps consiste de se tenir duement couvert, dans une situation honnête qui n’annonce & n’excite aucune passion. […] Tout n’est pas grossiérement à nud, une gaze légère, des voiles plus ou moins transparents, des draperies artistement appliquées par une demi nudité plus piquante, laissent entrevoir ce qu’on fait semblant de cacher ; ainsi l’enveloppe des équivoques, la finesse des tours, la délicatesse des expressions, les divers jours des allusions, sont dans les discours, comme le gaze déliée, qui couvre le le corps. […] Rousseau dans la Préface où il prétend excuser ses obscenes Epigrammes, dit avec raison : Les contes de la Fontaine tous licentieux qu’ils sont, sont incomparablement moins dangereux que les Eneïdes d’Ovide, & les Opéras de Quinaut, qui n’ont pourtant rien de licencieux, ni même d’équivoque ; mais, dit-on, ce ne sont pas ses propres sentiments qu’exprime l’actrice, ses propres foiblesses qu’elle détaille, ce sont ceux du personnage qu’elle joue ; qu’importe l’habit dont elle est couverte, le nom qu’on lui donne, est-ce moins l’objet du vice ? […] Il fut méprisé à sa Cour, renvoyé à Pilate, couvert en dérision d’une robe blanche, comme un insensé.