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48. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Il les chassoit avec les armes de son age, à coups de poingts. […] Les viandes épicées, le vin frélaté, causent des maladies, donnent le coup de la mort. […] quelle étude à placer un cheveu, un ruban, un coup de pinceau ! […] Il n’y a plus que le coup de maître à donner. […] Y a-t-il un ruban, un cheveu, un coup de pinceau, qui n’y soit destiné ?

49. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Je l’avoue ; mais vous devez avouer aussi, qu’il est indigne de regarder ce qui se passe dans le stade ; savoir les coups de poing, les coups de pied, les soufflets, et toutes les autres insolences qui défigurent le visage de l’homme qui est l’image de Dieu. […] Bien plus, celui que sa charge conduit à l'amphithéâtre pour faire punir un homicide, pousse lui-même un misérable esclave à la boucherie à coups de verges, et de bâton. […] Peut-être que cet ouvrier habile dans la science des coups de poing, demeurera aussi sans punition ? […] N’a-t-il pas reçu des oreilles pour se les faire enfler à force de coups ? […] Lorsqu’on regarde deux athlètes se meurtrir à grands coups de poing, est-il facile de se rappeler dans l’esprit la défense qui nous est faite, de frapper celui qui nous a frappés ?

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