L’un d’un fut chargé de donner le signal par un coup de talon, & les autres devoient lui répondre. Le coup fut donné & les sifflets jouent de tous côtés : mais malheureusement, en donnant le coup, il appuie son talon sur le pied d’un voisin qui n’étoit pas du complot, & qui lui riposta par un grand soufflet.
Ce coup d’encensoir que l’auteur se donne, n’en est pas un pour le Corps littéraire qui prodigue les applaudissemens à des ébauches, à une esquisse, à des idées jettées sur le papier. […] Il est profond ; quand il a donné un coup de pinceau, il est impossible d’aller au-delà ; ses comédies peuvent suppléer à l’expérience. […] Au reste mauvais Poëte, & médiocre Prosateur, qui a de l’esprit, qui de temps en temps lance des traits satyriques avec finesse, donne un coup de pinceau avec vérité, d’une maniere naturelle & plaisante.