/ 411
298. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Ce conseiller d’un ancien parlement, que sa disgrace n’a pas rendu sage, a-t-il pu ne pas sentir qu’il justifioit par-là la sévérité du Prince sous laquelle il gémissoit alors ; qu’un corps qui seroit composé de comédiens ne peut être trop-tôt supprimé. […] Systême absolument contraire à la vérité, puisque l’Ecriture nous apprend que l’homme & la femme ont été créés avec toutes les perfections de l’esprit & du corps, & formerent leurs enfans par l’éducation & l’exemple Ce systême arbitraire ou plutôt chimérique, sont comme le roman des tourbillons de Descartes, où l’on examine, non comment le monde a été fait, mais comme on s’imagine qu’il a pu se faire. […] Sur quoi, présentant le corps humain dans toutes ses attitudes, il en trace la création par l’anatomie de ses beautés, ces muscles, prononcez ces veines, foyers toujours brûlans de passions .

299. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Les Comédiens & les Bouffons publics sont des personnes décriées de tout tems, & que l’Eglise même par voie de droit considére comme retranchées de son corps, parce qu’elle ne les croit jamais dans l’innocence.

/ 411