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283. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Décembre 1588. par lequel il fit défenses à tous Comédiens, « tant Italiens que Français, de jouer des Comédies, ou de faire des tours et subtilités, soit aux jours de Fêtes ou aux jours ouvrables, à peine d’amende arbitraire et de punition corporelle. » Les Foires ont une prérogative de franchise que nos Rois leur ont accordée en faveur du Commerce, et qui fait cesser pour un temps et en certains lieux tous les privilèges des Corps ou Communautés. […] Ce Magistrat n’estima pas que le privilège exclusif accordé au Maître de l’Hôtel de Bourgogne, fût plus fort que les Statuts des six Corps des Marchands et des Arts et Métiers de Paris, dont l’effet est suspendu en faveur des Forains pendant la Foire.

284. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

On dira, peut-être, que l’expérience nous apprend le contraire de ce que j’avance ; puisque nous sommes témoins chaque jour que les justes supplices, décernés aux grands criminels, font sur les hommes les plus vives impressions d’horreur et de compassion ; pendant qu’ils ne voient qu’avec répugnance les coupables languir dans les douleurs : mais, il on fait réflexion à la différence qu’il y a de voir avec les yeux de l’âme, ou avec les yeux du corps, on cessera de faire cette objection. On ne voit que des yeux de l’âme les évenements qui sont racontés dans un Roman, ou represéntés dans une Tragédie ; mais c’est des yeux du corps que l’on voit le coupable exécuté et tourmenté par les mains des Bourreaux : ces deux manières de voir les objets, doivent y mettre des distinctions essentielles.

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