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86. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

dans une de ses préfaces convient qu’on l’a blâmé pour en user de la sorte ; « pour faire ses premiers personnages des débauchés, et les couronner à la fin de la pièce contre la règle de la Comédie, qui est de récompenser la vertu et de punir le vice ». […] Je conviens que ce Face, l’un des principaux imposteurs du Chimiste, est épargné : mais aussi son Maître confesse qu’il est trop bon, que son indulgence est un violementamde la Justice, et qu’elle sied mal à la gravité d’un homme de son âge : il conjure l’assemblée de lui faire grâce à cause de la violence de la tentation. […]  » Quand je conviendrais de ce principe, je ne sais si M. […] Ce n’est point assez de faire dire des choses où il y ait beaucoup d’esprit, si elles ne conviennent pas à la personne qui les dit, ou qu’elles soient dites hors de saison ; ce sont comme autant de coups perdus. […] [NDE] Seyait = convenait.

87. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50

On convient assez que chaque Représentation produit aux Comédiens aux environs de 150 livres, ce qui fait près de 600. livres par semaine, & 2400. livres par mois ; de façon que s’ils restent ici un an, ils emporteront aux environs de dix mille écus : somme exorbitante pour la ville.

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