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27. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIII.  »

La nécessité que nous avons de réparer la défaillance de nos corps par la nourriture ne peut pas servir d'excuse à ceux, qui mangeraient volontairement des viandes, qui imprimeraient une qualité venimeuse; qui troubleraient les humeurs, et y causeraient une intempérie: parce que cette sorte de nourriture serait contraire à la fin du manger, qui est de conserver la vie du corps.

28. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXII.  » p. 492

Si le Chrétien se considère comme pécheur, il doit reconnaître qu'il n'y a rien de plus contraire à cet état qui l'oblige à la pénitence, aux larmes, et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d'un divertissement aussi vain et aussi dangereux que la Comédie: et s'il se considère comme enfant de Dieu, comme membre de Jésus-Christ, illuminé par sa vérité, enrichi de ses grâces, nourri de son corps, héritier de son royaume; il doit juger qu'il n'y a rien de plus indigne d'une si haute qualité, que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle.

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