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248. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415

Cette façade avait à ses extrémités, deux petites aîles en retour, qui terminaient cette partie ; de l’une à l’autre de ces aîles s’étendait une grande toile, à-peu-près semblable à celle de nos Théâtres, & destinée au même usage, mais dont le mouvement était différent ; car au lieu que la nôtre se lève au commencement de la Pièce, & s’abaisse à la fin de la Représentation, parce qu’elle se plie sur le ceintre, celle des Anciens s’abaissait pour ouvrir la Scène, & se levait dans les Entr’actes, pour préparer le Spectacle suivant, parce qu’elle se pliait sur le Théâtre ; de manière que lever & baisser la toile, signifiaient précisément le contraire de ce que nous entendons aujourd’hui par ces termes.

249. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Il ne peut dire le contraire sans démentir ses propres ouvrages ; et après avoir dit que le roi fait tant de choses pour la religion, (comme je vous l’ai marqué par les endroits tirés de son livre et qui servent à le condamner), il ne peut plus dire que Molière est un athée, puisque le roi, qui ne donne ni relâche ni trêve à l’impiété, a reconnu son innocence.

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