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259. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Vous l’êtes justement, et c’est sans attentat Que vous avez changé la forme de l’Etat, etc. » Et son complice, qui ne médite pas moins la mort de son Prince, lui dit : « Oui, j’accorde qu’Auguste a droit de conserver L’empire où sa vertu l’a seule fait monter : Il a fait de l’Etat une juste conquête. » S’il est Monarque légitime et vertueux, quel droit, quel prétexte a-t-on pour l’assassiner ? […] Si j’ai pris soin de lui, si je l’ai laissé vivre… Je ne l’ai conservé que pour ce parricide.

260. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Au contraire l’autre Maxime de la prudence humaine, quoique blâmée de bouche, est embrassée étroitement ; reçue avec les deux mains, logée au cœur, conservée et observée comme loi fondamentale de la vie humaine, adorée comme le soleil du petit monde, c’est-à-dire de l’homme, estimée le vrai sel, et seul assaisonnement, qui donne saveur aux affaires, qui acquiert faveur à ceux qui les manient, lesquels selon l’ancien Proverbe, «  Arator nisi incurvus prævaricatur »Plin. […] En l’autre exemple, il y a des circonstances, qui doivent être bien considérées : Il était question de conserver l’honneur d’une Vierge, non de donner du plaisir à un peuple ; de sauver une pauvre colombe, environnée, comme parle S. 

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