/ 244
241. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Dans un Manuel du Diocèse de Senlis imprimé à Paris en 1525. on trouve une espèce d’examen de conscience sur les sept péchés mortels. […] , il exhorte les Magistrats à considérer s’ils peuvent en conscience souffrir tous ces spectacles, et il fait remarquer aux nouveaux défenseurs du Théâtre, combien ils nuisent et à leur salut et à celui de beaucoup d’autres personnes, en voulant autoriser la Comédie, par quelques endroits de saint Thomas, qu’ils entendent mal. […] On se fait en même temps une conscience fondée sur l’honnêteté de ces sentiments ; et on s’imagine que ce n’est pas blesser la pureté, que d’aimer d’un amour si sage.

242. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Je ne les taxerai point d’en manquer eux-mêmes : car un des devoirs qu’elle m’impose est de respecter les secrets des consciences. […] Quoi qu’en disent les Philosophes, cet amour est inné dans l’homme, et sert de principe à la conscience. […] Mais j’entends qu’un Croyant peut s’abstenir quelquefois, par des motifs de vertus purement sociales, de certaines actions indifférentes par elles-mêmes et qui n’intéressent point immédiatement la conscience, comme est celle d’aller aux Spectacles, dans un lieu où il n’est pas bon qu’on les souffre.

/ 244