/ 244
212. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Ils tâchent ainsi d’allier la Comédie avec la Religion ; l’impureté avec les bonnes mœurs ; le dérèglement des passions avec le repos de la conscience ; l’esprit du monde avec l’esprit de dévotion : ou plutôt ils détruisent la Vertu, pour mettre les vains divertissements en sa place. […] Et comme il ne faut pas se conduire sans avis dans une affaire aussi importante qu’est le règlement de la vie, et de la conscience, il se soumit pleinement à la direction de ce saint Prélat, et à celle de M. l’Abbé Ciron, que cet Évêque lui donna pour le conduire en son absence. […] Et quant aux dispenses qu’on obtient pour les tenir ; il exhortait ceux qui s’en servent, de consulter leur conscience, s’ils les avaient obtenues gratuitement, pour une juste et pressante cause, et pour un plus grand bien de l’Eglise ; car sans cela leurs dispenses ne pouvaient passer que pour subreptices, selon le Concile de Trente. […] Cette paix néanmoins, et cette tranquillité des Justes, qui consiste dans le témoignage de leur conscience, n’est pas exempte de crainte. Car encore que leur conscience ne leur reproche aucune chose, ils n’ont garde toutefois de s’estimer innocents, sachant bien que c’est Dieu qui les doit juger « Nihili mihi conscius sum, sed non in hoc justificatus sum.

213. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

Sa responsabilité n’est-elle pas plus grande devant le tribunal de sa conscience que celle qui l’inquiète de l’autre part, laquelle le courage et la vérité mettraient à couvert, parce qu’ils seraient soutenus par la sagesse et l’équité des tribunaux d’appel ?

/ 244