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334. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Huber, Auteur peu connu, a traduit les ouvrages assez bien, quoique peut-être avec trop de fidélité. […] Son poëme épique, ou soi-disant, sur la Mort d’Abel, respire par-tout une tendre piété : ce qui n’est pas un petit mérite dans un siecle où on ne la connaît que pour la décréditer & la tourner en ridicule ; du moins en Angleterre & en France : car l’irréligion n’a pas fait des progrès au-delà du Rhin, si ce n’est en Prusse. […] Moliere à son bonheur doit tous ses avantages ; C’est son bonheur qui fait le prix de ses ouvrages, Je sai que son Tartuffe a passé son espoir, Que tout Paris en foule a couru pour le voir : Mais avec tout cela, quand on l’a vu paroître, On l’a tant applaudi, faute de le connoître.

335. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Je ne connois pas M. de S. […] Il se donne des maîtresses, & leur dédie ses pieces, une entr’autres sous ce titre singulier, à Vous, comme si tous ses lecteurs, depuis les Pyrénées jusqu’en Flandres, devoient la connoître, & ne pas balancer un instant sur une personne unique en beauté & en graces, à qui dans toute la nature personne ne peut disputer la palme. […] Je lui connois trois ouvrages, sur la foi de son Libraire, qui en donne le catalogue ; 1.° Mémoires Turcs.

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