Ces deux genres de beautés, à qui la nature donne des rapports si marqués & si vifs, se prêtent par leur concours un secours mutuel qui les rend plus séduisantes, & conduit à leur union, dont elles offrent l’image licentieuse : image qu’on charge encore par des vis-à-vis, des regards, des langueurs, des épanchemens, des vivacités, qui la mettent sous les yeux par toutes les allures de la passion, & en font un tableau vivant.
Ce n’est pas une légere alternative que de se rendre meilleur ou pire, & l’on ne sçauroit peser avec trop de soin la délibération qui nous y conduit.