la modestie & le recueillement des gens de bien à l’Église, les nudités, l’effronterie des Actrices sur la scène, la piété des cantiques, la sainteté des Sermons, & l’orgueil du tragique, la licence du comique ; l’un est l’ouvrage de la grâce, & mène à la vie, l’autre est le chef-d’œuvre du vice, & conduit à la mort. […] Ce fut le Maréchal & les huit sous-Maréchaux qui commencèrent, ils allèrent en cérémonie se mettre à genoux devant l’Empereur, & bûrent à sa santé ; les autres vinrent ensuite faire de même au bruit des timbales, des trompettes & d’une musique choisie, placée dans un appartement voisin : il y eut ensuite bal pour les Nains, le soir les deux époux furent conduits en cérémonie au lit nuptial qu’on avoit préparé dans la chambre à coucher de l’Empereur qui vouloit se réjouir & voir toute la fête, les autres Nains s’en retournèrent chez leurs maîtres.
La plupart de nos ancetres se sont mal conduit. […] Elle conduisit Charles I sur l’échafaud.