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291. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

La France dévore ses écrits et condamne ses sentiments ; moi, j’examine son cœur, et je plains sa situation. […] Avez-vous toujours attendu le calme du sang, le retour de la circulation, pour porter sur les hommes ces yeux qui verraient si bien, si l’esprit, les connaissances et la réflexion suffisaient, dans tous les cas, pour faire l’homme que vous croyez être, quand vous nous condamnez ?

292. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Il en est qui n’ont pas honte d’employer les expressions les plus respectables et les plus sacrées, pour abuser de la confiance des hommes faibles et de ceux qui par nonchalance, sont indifférents au mal comme au bien, de ceux enfin, qu’une fatale nécessité condamne au joug avilissant de la morale des intérêts. […] Quant à l’inquisition, d’horrible mémoire, on se souvient encore des atrocités du saint office où des prêtres sanguinaires, juges et parties, condamnaient des hérétiques à être brûlés vifs.

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