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64. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Je n’ai jamais pu comprendre ce qui avoit engagé M. de Cambrai à soutenir que dans nos Tragédies, toute belle personne est nommée un Soleil, ou tout au moins une Aurore ; que tous les termes y sont outrés, & que rien n’y montre une vraie Passion. […] C’est ce que comprit bientôt son Successeur. […] Au lieu que Cinna ne se sert point de ce mot par mépris, quand pour faire comprendre l’ardeur des Conjurés contre Auguste, il dit, Ils semblent comme moi servir une Maîtresse.

65. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7

Il est, je crois, inutile de découvrir plus particulièrement quel est le dessein qui me fait prendre la plume : ceux qui daigneront lire cet ouvrage, comprendront assez quelles sont mes vues, & ceux qui voudront s’en épargner la peine, n’ont pas besoin d’en savoir davantage.

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