Les Comédies ont pour sujet ordinaire, Tromperies, adultères, maquerellages, et toutes sortes de vilénies ; et par la représentation de feintes paillardises, incitent, voir enseignent à en commettre de vraies, selon le jugement de S. […] Il faut garder selon la lettre toutes ces choses, et semblables : Ajoute, que entre les Païens, à certaines fêtes de Mars, les femmes portaient l’équipage des hommes ; et aux fêtes de Vénus, les hommes portaient les hardes des femmes, la quenouille, le fuseau, et autres telles choses : Est aussi à noter, que le terme Hébreu, dont use Moïse est plus général, que ne porte ce mot de vêtement ; dont appert, que la défense est encore plus rigoureuse, que nous ne la prenons, la restreignant seulement aux vêtements ; au lieu que Dieu nous déclare, qu’il abhorre généralement toute confusion, jusques à la moindre, qui se commet, quand un sexe s’attribue quelque chose qu’il a ordonné à l’autre. La même glose nous avertit, qu’un tel déguisement, donne moyen à l’un et à l’autre sexe, de commettre des viléniesaw ; montrant par là, que cet abus n’est moins défenduax aux Chrétiens, qu’aux Juifs. […] Les enfants de l’Ecole savent les histoires de Sardanapale de Sémiramis, laquelle, après s’être longtemps déguisée, voulut enfin commettre inceste avec son fils, qui la tua : Item les fables d’Hercule, servant à Omphale ; d’Achille, se cachant parmi les filles de Lycomède, etc. […] eg , et allègue les raisons, pourquoi il n’est loisible aux Chrétiens de s’y trouver ; à savoir ; parce que ce sont appartenances de l’idolâtrie ; parce qu’il s’y commet plusieurs maux, plusieurs péchés s’y engendrent, et le nom de Dieu est blasphémé ; parce que le Diable y règne, dont il récite l’histoire d’une femme, qui étant allée au Théâtre, pour y voir des jeux, s’en revient possédée d’un malin esprit, lequel étant adjuré et interrogé, pourquoi il était entré au corps d’une personne fidèle ; répondit, qu’il avait justement fait, l’ayant trouvée sur le sieneh.
Sylvestre et Angélus déclarent que le péché que ces personnes commettent, si elles viennent à danser, est mortel à cause de la prohibition, et du scandale : « Non oportet ministros altaris vel quos libet clericos spectaculis aliquibus quæ aut in nuptiis aut scenis exhibentur interesse » de consecr. dist. 5.