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217. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Combien aurait-on mieux réussi et touché les cœurs, en tranchant tout d'un coup en deux mots cette affreuse reconnaissance, pour laisser la place à un sentiment de religion et de repentir, et si Commenge à sa place fondant en larmes sur ses péchés et sur ceux qu'il avait fait commettre, n'eût parlé que pour montrer sa conversion et édifier la Communauté ?

218. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

« Elles sont sans parents, et notre ami leur père Nous commit leur conduite à son heure dernière ; Et nous chargeant tous deux, ou de les épouser, Ou sur notre refus un jour d’en disposer, Sur elles par contrats nous sut dès leur enfance Et de père et d’époux donner pleine puissance. » Voyons, dis-je, quelle éducation il lui donne, comment il forme ses mœurs, quelle route il conseille de suivre … … … … … … … …«  Je tiens sans cesse Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur. […] La vertu naît souvent de la difficulté de commettre le crime.

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