Molière, le régénérateur du genre comique, et le contemporain de Racine, conserva son indépendance.
Parmi toutes ces passions, qui jouent tour à tour de si beaux rôles, il en est une dominante, qui regne toujours, qui met en mouvement toutes les autres, & dont toutes les autres établissent l’empire : c’est l’amour, de toutes les passions la plus dangereuse, dont on chérit les blessures ; c’est elle qui forme toutes les intrigues, & qui à travers tous les événemens tragiques ou comiques, remporte enfin la victoire sur tout. […] Les audiences & les repas de l’Empereur étoient un vrai spectacle comique à nos yeux, pour eux très-imposant.