donner aux Histrions, on n'a regardé que les Mimes et Farceurs, et ces termes ne se peuvent étendre plus loin ; car il les nomme Bateleurs et Bouffons, et les conjoint aux Combats d'hommes et de bêtes, aux plus viles personnes du Cirque, et à ces femmes prostituées de la Scène qui jouaient les Mimes « Histriones, Mimos Cærerosque circula ores, perditos homines. » Concil.
qu’il n’eut de bien que celuy qu’il acquit dans les broüilleries de l’estat : & cependant il fit un espece de Theatre, suspendu & brise qui se separoient en deux quãd on vouloit, ensorte que l’on pouvoit executer differentes choses dans les deux sans que l’on ouyt de l’un ce qui se passoit dans l’autre, & un moment apres on-le rejoignoit par des ressorts si soudains, si puissans & si entendus, que des deux, il ne s’en faisoit qu’vn ; ensuite par un autre aussi miraculeux detachement, les planches se separoient & s’estendoient imperceptiblement, & faisoient un grand & spacieux Amphitheatre où l’on donnoit les combats de Gladiateurs. […] ; que dans les Ieux publics, où il n’y a ny courses ny combats, qu’on tache de réjoüir le Peuple par des Chants, & par des Symphonies d’instrumens ou à chordes ou à vent ; C’est à dire, que toutes les sortes de Musiques leur estoient connuës & pratiquées dans leurs Ieux, car il n’y en peut avoir que de ces deux especes, ou vocale, ou simphonique, dont l’une ne concerne que la diversité des chants & la beauté de la voix, & l’autre consiste dans l’agrement des instruments & dans la iustesse de leurs Concerts.