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344. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

O impiété, vous faites monter la vertu sur le théatre, & vous en faites une Comédienne ! […] Malgré la sage défense du Roi, les Comédiens aussi méchans que leur père, ont toujours continué de l’habiller en Abbé, ils ont mieux aimé faire à contre-temps que de renoncer à leur malignité. […] Pavillon, Évêque d’Alet son ami, autre idole du temps, & celui de MM. de Gondi, Archevêque de Paris du même-temps, vont bien plus loin, ils veulent qu’on refuse la communion & le saint Viatique aux Comédiens à l’heure de la mort comme à des pécheurs publics & scandaleux, ce qui a été confirmé par MM. de Harlai & de Noailles conformément à la loi générale de l’Église. […] Voici l’épitaphe plaisante & vraie que fait Marot d’un Comédien ; elle serviroit à bien d’autres.

345. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

Il ne m’a falu que très peu de temps pour m’apercevoir qu’à tous les Théâtres de la Capitale, l’épicurisme des bons Comédiens, & le Jeu des mauvais, effarouchent aujourd’hui les Spectateurs délicats : on s’abstient d’aller à telle Pièce, qui fait un plaisir infini, parce qu’on souffrirait trop à la voir estropiée par une Actrice grimacière, un Comédien hideux, ou froid, ou servile imitateur du Jeu d’un autre.

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