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152. (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322

 » Cet autel est le cœur de l'homme: et chaque Chrétien est le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son cœur le feu de la charité, en y mettant tous les jours du bois, c'est-à-dire, en l'entretenant par la méditation des choses de Dieu, et par les exercices de piété.

153. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

L’Auteur y parle en Philosophe moral, qui s’applique particulièrement à examiner les effets dangereux que la Comédie peut causer dans l’esprit et dans le cœur. […] Enfin l’Auteur de la Réfutation s’applique à prouver que les Comédies et les Opéra excitent ou entretiennent l’Amour impur dans les cœurs. […] Il ajoute que les Airs de Lully tant répétés dans le monde, ne servent qu’à insinuer les passions décevantes, en les rendant plus agréables et plus vives, plus capables par le charme de la Musique de s’imprimer dans la mémoire, parce qu’elle prend d’abord l’oreille et le cœur. […] Dans l’Opéra d’Atys, l’amour profane triomphe de la Vertu : « Laisse mon cœur en paix, impuissante Vertu, N’ai-je pas assez combattu ? […] L’approbation des Spectateurs du Théâtre, bien loin de justifier son sacrilège, fait connaître leur corruption, puisqu’ils ont approuvé dans cette Pièce ce qui y était faux, et ce qui était le plus capable de corrompre le cœur.

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