Platon n’a pas hésité de mettre le Théâtre au nombre des choses pernicieuses qu’il bannit de sa République ; et, en cela, son but n’a été que de former le Citoyen parfait. […] En Grèce, le Théâtre commença par la critique : elle fut générale et sans application dans son origine ; mais elle devint ensuite personnelle, jusque là que les Acteurs prenaient les noms des Citoyens que l’on critiquait.
L’hiver, il faudra faire des chemins dans la neige, peut-être les paver ; et Dieu veuille qu’on n’y mette pas des Lanternes. » Ici le grand Sully ferait une réflexion : « Si l’établissement des Lanternes et le pavage des chemins ne servaient absolument qu’au Bal public, ce serait une dépense à regretter » ; mais il ne reprocherait pas au Bal public comme un nouveau préjudice qu’il aurait occasionné une dépense utile à la sureté des citoyens et à la circulation du Commerce, au roulage des marchandises etc. […] Ce ne serait point les devoirs des Rois qu’on vous proposerait d’étudier dans nos Pièces, ce seraient ceux de citoyen. Or les devoirs d’un Roi sont ceux d’un bon citoyen : le zèle, l’attention, le courage, l’équité, le désintéressement, l’amour de la Patrie ; voilà les devoirs d’un bon Roi, ceux d’un bon sujet et d’un zélé Républicain.