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175. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Il est rapporté par Plutarque « p. 263, il y avait (dit-il) toujours trois danses en autant de bandes, selon la différence des âges, & ces danses se faisaient au chant de chaque bande. […] Amateur comme tu l’es de la bonne harmonie, tu me reprocheras de ne t’avoir pas copié la Musique, mais J.J.R. n’a pas jugé à propos de nous la procurer, ou peut-être Plutarque ne l’a pas notée, mais tu présupposes aisément qu’un Pont neuf est le chant de convenance qu’exigent ces paroles élégantes ; elles sont modestes à cet égard. […] Mets vîte à profit ma pensée, Une note, Ami, transposée, Va faire d’un chant hyémal, D’un nouveau genre musical, Une Ariette italiennée, Qu’avant la fin de la journée Soit fait ce Rondeau cantical.

176. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

« Saint Cyprien, dit le Docteur, en parlant de David qui dansa devant l’Arche, au son des tambours, des flûtes et des autres instruments, avoue que ce n’est point un mal de danser et de chanter ; mais il prétend que cela n’excuse point les Chrétiens qui assistent à des danses lascives et à des chants impurs, qui font retentir les louanges des idoles. D’où il est facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les danses, les chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles. » Il n’y a rien de fidèle ni de juste dans tout ce que le Docteur pose ici de saint Cyprien : il erre dans le fait ; et il pèche dans le raisonnement qu’il fait faire à saint Cyprien, ou plutôt qu’il fait lui-même. […] » Il a regardé les Spectacles avec leur appareil, comme choses si dangereuses au salut et à la perfection chrétienne, que dans les Règles qu’il donne aux Filles de la Visitation, il retranche de leur Service d’Eglise tout chant, toute musique, tout instrument, et tout ce qui peut ressentir les Spectacles en dévotion.

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