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64. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Les masques causent la plus grande licence, dit Verdier du Privat, Diver. […] Etant revenu de sa frayeur, il comprit que son habillement avoit causé tous ces embarras. […] Et si les masques avoient le privilège de deviser avec les damoiselles secrettement & en conseil étroit, il devroit être limité à deux demi-heures, l’une pour danser & baller, l’autre pour causer & deviser ; que s’ils sont bons harangueurs, il n’y a chose qu’ils ne dépêchent en demi-heure. […] Que plusieurs femmes & filles, qui ne sont formées ni savantes, par le babil & entretien des masques, usage & exercice de causer avec eux, esquels consistent tous arts, sont apprises, deviennent savantes, gentilles, galantes ; pareillement plusieurs jeunes levrons fréquentent les masqués, apprennent à deviser & bien parler, se façonnent, acquierent de l’esprit, deviennent serviteurs des dames.

65. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

Les sentimens de la nature qu’elles excitent, causent les impressions les plus délicieuses. […] Des enfans qui retrouvent un pere & une mere, qu’ils croyoient morts, ou qu’ils ne connoissoient pas, causent un saisissement qui est naturel à tous les hommes.

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