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210. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Ce qui n’est pas une occasion prochaine de péché pour une telle personne, peut l’être pour telle autre, vu sa faiblesse, son caractère, etc. […] Est-ce la Juive où les beaux sentiments se trouvent du côté des Juifs, et où l’on fait mentir l’histoire pour faire détester le caractère des catholiques ; où travailler le dimanche «  c’est bien mériter du Ciel, fuir le vice et la paresse, c’est honorer l’Éternel  » ; où l’on voit les intrigues, la haine, la vengeance, le parjure et la rage de l’amour accompagnés de blasphèmes et de malédictions, qui font frémir.

211. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Leurs sens sont tellement occupés des objets qui y ont laissé une impression neuve et profonde ; leur imagination y est tellement absorbée, que vous ne leur entendrez pas dire un mot, pas fixer un œil sur ce qui pourroit les distraire : les caractères les plus gais, les plus actifs à jouir des plaisirs innocens, sont d’une insensibilité repoussante et ne savent plus que méditer…. […] Maintenez, approfondissez même ce caractère d’ignominie que la sagesse de nos ancêtres sembloit leur avoir ineffaçablement imprimé, et qui s’affoiblit tous les jours par le rapport de leurs mœurs avec les mœurs générales….

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