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245. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Laissez-les à ces hommes oisifs, qui ont besoin de ces divertissemens pour soulager l’ennui dont les accable leur inutilité. […] Le Seigneur qui avoit confié à Saint Joseph le soin de sa propre famille, vous associe en quelque sorte à sa gloire en vous inspirant le désir de secourir par vos bienfaits des familles infortunées qui, par leurs besoins & leurs malheurs, sont des images sensibles de celle dans laquelle Jésus-Christ a voulu naître.

246. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Les spectacles, qui à la mort du Dauphin ont cessé pendant vingt-six jours, sont dans l’ordre des besoins publics, nous disons comme les Romains, panem & circences ; du pain & la comédie. […] Un seul bal de l’opéra, en 1770, rapporta douze mille livres de profit au directeur ; ceux des trois jours gras valurent quarante mille livres : les François ont-ils droit de se plaindre des impôts, il n’en est point de plus onéreux que les spactacles ; s’ils peuvent tant donner à leur plaisir, doivent-ils se réfuser aux besoins de l’État, & n’est-ce pas une invitation à ce ministere ?.

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