N’est-ce pas là, où la decoration du theatre, la bonne grace d’un Comedien & d’une Comedienne, le luxe des habits, la nudité des bras & des gorges, la beauté des vers, la douceur de la simphonie, les concerts de voix & d’instrumens, en un mot tout ce que l’Ecriture sainte appelle, mundum muliebrem , tous les ornemens du monde feminin, ont conspirez ensemble, pour remplir vôtre veüe & vôtre oüie de mille especes lascives, pour soûlever en suite les passions de l’ame, & corrompre toutes les vertus, par les semences des vices, & par le poison du plaisir.
Que plusieurs Religieux et gens de dévotion étaient à même heure devant Dieu, chantaient ses louanges et contemplaient sa beauté.