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216. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

« Je viens sacrifier ; et c’est à ses beautés Que je viens immoler toutes mes volontés. » Ces mots de sacrifier et d’immoler, qui ne sont dûs qu’au Créateur devraient-ils être employés pour des Créatures, qui se regardent après cela comme de petites Divinités, à qui l’on doit offrir l’encens de toutes sortes de louanges. […]  La beauté se passe,  Le temps l’efface,  L’âge de glace,  Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-temps. » On voit après cela dans cette jeune Damoiselle des manières toutes mondaines, et des airs entièrement immodestes : Elle ne se soucie plus de ses parents ; elle a lu dans le Malade Imaginaire,Act. 11.

217. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

Le Public ne gagnerait pas au change ; il ne lui serait pas plus avantageux de voir transformer Philinte en hypocrite, en indifférent, en bavard, comme vous prétendez qu’il est : croyez-moi Monsieur, dispensez-vous d’enseigner à Molière comme on traite bien un caractère et comme on fait une bonne Comédie, et souvenez-vous de ce que vous avez dit vous-même et que j’ai déjà cité, « que de petits Auteurs comme nous trouvent des fautes »dg où les gens d’un vrai goût ne voient que des beautés. […] En voulant censurer les écrits de nos maîtres, notre étourderie nous y fait relever mille fautes qui sont des beautés pour les hommes de jugement. » cf.

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